l' Espérance du Sang de cordon pour la recherche... par fautpaspousser-malo17
1. « La clinique Sainte-Marthe, à Dijon, s’ouvre au prélèvement de sang de
cordon grâce au partenariat signé entre l’Établissement français du sang (EFS) et la Fondation générale de santé. Après les maternités de Belfort, de Besançon et la polyclinique de Franche-Comté (Besançon), l’EFS Bourgogne Franche-Comté pourra ainsi enrichir sa banque de sang de cordon, la plus importante de France (plus de 4 000 dons stockés), des prélèvements issus de la clinique dijonnaise. Avec 2 300 accouchements annuels en 2009, 70 praticiens libéraux, 12 gynécologues obstétriciens et une équipe de 40 sages-femmes, la clinique Sainte-Marthe s’engage à promouvoir le don anonyme et gratuit. La Fondation générale de santé s’est lancée dans un vaste programme de formation des équipes médicales. À ce jour, près de 170 sages-femmes et obstétriciens ont été spécialement formés pour collecter le sang de cordon à des fins allogéniques. Dans les 6 maternités Générale de Santé opérationnelles dans le domaine du sang de cordon aujourd’hui (14 000 naissances annuelles), la Fondation organise le prélèvement des unités de sang de cordon et les met gracieusement à disposition de l’EFS qui les prépare et optimise leur cryopréservation. La Fondation vient de lancer une campagne d’information à l’attention des femmes enceintes afin d’encourager le don allogénique. Sur le thème « Naissance d’un enfant, renaissance d’un patient », cette campagne est accessible sur le site www.sangdecordon.org » 19 janvier 2010
(sur "Le Quotidien du Médecin")
2. « Organe qui relie l'enfant à sa mère au cours de la grossesse, le cordon ombilical peut avoir une seconde vie. Elise, 28 ans, n'a pas hésité une seconde. « C'est un organe tellement précieux, je trouve ça dommage qu'il finisse à la poubelle. » En acceptant d'en faire don après son accouchement, elle a peut-être permis de soigner une personne atteinte de leucémie. Le sang du cordon ombilical contient en effet des cellules souches capables de remplacer des cellules sanguines déficientes. En France, «seule une vingtaine de maternités pratiquent ces prélèvements » explique Delphine Hoffman, de l'association Laurette-Fugain, qui organise depuis hier et jusqu'à samedi l'opération Coeur de vie pour sensibiliser la population et faire appel aux dons. « Aucune maternité ne veut le faire parce que ça coûte très cher, explique le directeur de la Fondation générale de santé, Gregory Katz. On a besoin de 50 000 unités, on n'en a que 10 000 aujourd'hui. » Si le sang de cordon est essentiel, il ne remplace pas pour autant les dons de moelle osseuse. « Les cellules du sang de cordon peuvent être greffées à des enfants mais elles sont parfois insuffisantes pour des adultes, explique le Dr Françoise Audat. Plus que jamais, nous avons besoin de donneurs.» »
23 septembre 2010 (sur "20 Minutes" – Céline Blampain)
3. Création d’un consortium de recherche sur les cellules de cordon ombilical
« Hier, à Paris, la Fondation Jérôme-Lejeune et un laboratoire de l’université de Newcastle (Royaume-Uni) ont lancé le consortium Novussanguis afin d’amplifier les recherches sur les cellules souches de cordon ombilical.
Quel est l’objectif de ce consortium ? Lancé sous le patronage du président du Parlement européen, Hans-Gert Pöttering, et parrainé par le ministère de la recherche français, le consortium Novussanguis consiste en une plate-forme scientifique destinée à coordonner la recherche, innover en matière de techniques et d’ingénierie tissulaire, et former de jeunes chercheurs. Le consortium rassemble une quinzaine de laboratoires dans le monde. Il a été nommé Novussanguis, « sang neuf » en latin, par allusion à ces cellules sanguines de cordon ombilical susceptibles de remédier à plusieurs maladies sanguines, mais aussi, selon eux, à d’autres pathologies. Avec plus de 130 millions de naissances par an dans le monde (800 000 en France), le sang de cordon constitue potentiellement une source importante de cellules souches, ne posant pas de problèmes éthiques, contrairement aux cellules souches embryonnaires.
Dans quel contexte s’inscrit cette création ? « Les cellules souches adultes et de sang de cordon sont très prometteuses pour la thérapie cellulaire et la médecine régénérative du fait de leur fort potentiel de différenciation et de multiplication , rappelle l’Irlandais Colin McGuckin, professeur de médecine régénérative à l’université de Newcastle, l’un des laboratoires les plus en pointe sur ce sujet dans le monde. Malheureusement, il est très difficile de trouver des fonds et, malgré les déclarations publiques, l’investissement financier des gouvernements sur ce thème de recherche reste minime. » Par ailleurs, la création de ce consortium s’intègre dans les missions de la Fondation Jérôme-Lejeune qui, depuis une quinzaine d’années, soutient des recherches scientifiques et médicales. Elle apporte trois millions d’euros, et aide à lever des fonds auprès de donateurs. Découvertes en 2005 par le professeur McGuckin et Nico Forraz, son collaborateur français, les cellules souches de cordon ombilical sont, expliquent-ils, des cellules pluripotentes, et non uniquement multipotentes. Présentant des caractéristiques proches de celles issues d’embryons, elles ont la capacité de former différents types de tissu : sanguin, nerveux ou hépatique.
Les cellules de cordon ont-elles déjà été utilisées en thérapie ? Il y a juste vingt ans, le professeur Eliane Gluckman à l’hôpital Saint-Louis a réussi à soigner un enfant atteint d’une anémie par une greffe de sang de cordon. À ce jour, ces cellules ont permis de traiter des pathologies liées au système sanguin (leucémies), à la moelle osseuse, à l’immunité (bébés bulles), au système nerveux, au cœur et au métabolisme (diabète juvénile). À l’avenir, le consortium a choisi sept priorités parmi lesquelles un projet sur la régénération de la cornée (en collaboration avec l’université d’Arizona), sur la réparation des tissus nerveux endommagés par un accident vasculo-cérébral (AVC), ou encore la reconstruction du tissu musculaire cardiaque endommagé par un infarctus, en collaboration avec le professeur Philippe Hénon de l’Institut de recherche en hématologie et transplantation de Mulhouse. »
(La Croix 15 Mai 2008 – Denis Sergent)
4. On le savait depuis quelque temps, mais on l’attendait toujours, ça y est, le sang de cordon et les précieuses cellules hématopoïétiques qu’il renferme ne sont plus considérés comme un déchet opératoire ! L’article 7 de la loi reconnaît enfin leurs vertus thérapeutiques en alignant leur statut sur celui des tissus, cellules et produits du corps humain.
La loi confirme aussi que la collecte du sang de cordon ne peut se faire que dans le cadre d’un don anonyme et gratuit. La conservation à des fins personnelles ou intrafamiliales est donc exclue, sauf si une nécessité thérapeutique a été reconnue au moment de la naissance et du prélèvement pour bénéficier à l’enfant ou à un membre de sa fratrie. Dans tous les cas, la conservation pour un usage futur hypothétique est interdite. Il en est de même pour le prélèvement et la conservation à des fins autologues à l’étranger, supprimant la légitimité des banques commerciales dont nous avons déjà parlé.
L’article 8 précise les conditions d’autorisation des établissements habilités à prélever des cellules à des fins thérapeutiques.
La prochaine révision de la loi relative à la bioéthique aura lieu en 2018.
voir: Sang de cordon . org
Voir les "décodeurs bioéthique" d' Alliance VITA:
N° 3 - 4 - 6 - 7 et 13 entre le 11 février et 16 juin 2011.
( Choisissez un N° puis tapez sur "F3" et écrivez "sang de cordon" )
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" L’embryon livré à la recherche : grave abdication éthique "
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