samedi 7 janvier 2017

"La Tentation Identitaire"



(Source: leblogdemichel2)





« La Tentation identitaire. Ceux qui la combattent. Et ceux qui y succombent. Choisis ton camp, camarade ! » C’est ainsi que Jean-Pierre Denis, directeur de rédaction du journal La Vie, faisait la promotion du nouveau livre d’Erwan Le Morhedec : Identitaire, le mauvais génie du Christianisme. Ce livre que je n’ai pas encore lu s’engage dans le débat sur la place du Christianisme dans l'identité nationale française, sujet 'chaud' de la campagne présidentielle qui reprend en ce début janvier 2017.
De ce que je perçois depuis les USA, il semble que bien des personnes et éditeurs s’inquiétent des tentations « extrême-droite » d’un nombre croissant de catholiques. Cette tendance qui se mêle à une récupération du Christianisme pour des causes identitaires et politiques, méritent en effet attention et réaction.
Je me réjouis donc d'avance pour l'essai de Le Morhedec, et trouve important que des médias catholiques comme La Vie s'en fassent le relais. Mais je veux toutefois partager un point qui me préoccupe. En effet, la première phrase de ce post, phrase utilisée par Jean-Pierre Denis sur son Facebook afin de poser le débat me dérange et me questionne. « La Tentation identitaire. Ceux qui la combattent. Et ceux qui y succombent. Choisis ton camp, camarade ! »




Certes je devine derrière cette phrase accrocheuse des besoins médiatiques et la nécessité de vendre du papier (ou des abonnements). On a beau "être Catholique", il faut quand même faire tourner la boutique. Mais je m’inquiète qu'ainsi le débat se présente d'avance de manière binaire, blanc ou noir, et dès lors promis à de bien tristes emportements passionnels. On me dira que je ferais mieux de lire (et acheter) les articles et livres avant de me prononcer. C'est vrai. Mais cela ignore la réalité du "Zaping rapide" sur laquelle JP Denis s'appuie pourtant, et cet argument du "Lis d'abord" se veut une manière polit de tuer la contestation qui refuse de se placer dans une approche duelle. Beaucoup de concitoyens n'ont pas le temps et le loisir de lire pendant des heures les argumentaires développés d'un tel ou un tel. La manière dont nous les synthétisons et présentons compte donc ! Un grand nombre des lecteurs et des facebookeurs ne s'arrêteront qu'au titre, qu'on se le dise. Présenter les choses de manière si binaire n'est donc pas sans conséquence !


Ma petite pierre du jour se veut seulement académique, pour aider à « penser ». Je m’appuie pour cela sur un livre de mon directeur de thèse, livre que j’aime beaucoup et que je recommande à chacun : « Resistance, Chaos, and Control in China: Taiping Rebels, Taiwanese Ghosts, and Tiananmen. » Robert Weller l’a publié en 1994 après que l’anthropologie et les sciences sociales se soit lourdement engagées dans les questions de lutte sociale et de changement politique. Durant les années 70 et 80, le communisme était encore flamboyant, l’Occident clivé entre monde libre et monde russe, capitalisme et communisme. La grande notion à la mode, pas seulement parmi les intellectuelles, était celle de « résistance ». Beaucoup présentaient le changement social comme le résultat d’une lutte entre deux forces opposées, deux visions du monde. Les anthropologues étaient promptes à analyser et louer les mille et une techniques de résistance inventées par les opprimés de notre planète. Tout ceci était très marqué par l’héritage marxite, la croyance diffuse dans la lutte des classes, l’importance du pouvoir, et la prédominence d’une unique et homogène capitale (le capital financier).
La contribution de mon directeur de thèse se base sur son expertise de la Chine. Il montre comment les évolutions sociales ne sont pas le produit d’une lutte entre deux forces distinctes et opposées, le progrès et la tradition, la croyance et le savoir, l’Occident et le reste du monde, etc. En présentant trois événements majeurs de l’histoire chinoise récente (la révolte des Taiping, les événements de Tienanmen, le culte des fantômes), il souligne que le résultat sur le long terme, le réel changement qui occurre n’est jamais prédéterminé par un seul groupe d'acteurs, mais se révèle en fait très « imprévisible ».
Pour modéliser cela, Weller invite à passer à une métaphore venant de la chimie. Souvent, nous percevons le changement social comme deux forces opposées, tel deux vecteurs qui se font face. Ceci est une métaphore venant de la physique. Il y a mille et une façon de la décliner: ceux qui présentent deux forces en présence, ceux qui pointent l'énemie à abattre, ceux qui disent marcher sur une ligne de crête entre deux tendances, etc. Mais cette métaphore de la dualité simplifie à l'excès la complexité sociale et n’aide guère à comprendre ce qui se passe. Par contraste, Weller invite à adopter une métaphore venant de la chimie. Dans un milieu aqueux, le chimiste ajoute bien des produits pour produire des réactions. Au fur et à mesure des ajouts, la mixture varie dans ses couleurs et sa consistence. Cela peut se faire de manière régulière et homogène, au fur et à mesure des ajouts. Toutefois, dans certains cas, quand le milieu est dit « saturé », l’ajout d’un simple petit élément spécifique peut produire une réaction chimique immédiate qui transforme l’ensemble du liquide saturé en quelque chose de limpide. Une réaction de catalyse s’est produite. Weller développe en détail cette métaphore chimique pour souligner l’importance des différents moments, des différents types d’ajouts, et des différents types de changement. Dans l'ensemble de ces processus, il y a bien de multiples changements (graduel ou radicaux), ajouts (proportions) et composents (matériaux).


D’après Weller, il en va un peu de même pour la vie sociale. Croire en la lutte des classes, en l’opposition des libéraux contre les conservateurs, du conflit entre les identitaires et les libertaires, etc. c’est simplifier à l’extrême ce qui se passe sans vraiment aider à comprendre les enjeux du vivre-ensemble. La binarité n’est pas toujours bonne conseillère. Ou pour faire écho à Morhedec et revenir à notre sujet, la binarité est aussi un autre mauvais génie du Christianisme. On clive, on oppose, on brutalise encore plus. Tout cela n’est qu’une manière de plus de participer aux interactions sociales, une manière qui au final privilégie la lutte, rien de plus.
Ainsi quand Jean-Pierre Denis écrit « La Tentation identitaire. Ceux qui la combattent. Et ceux qui y succombent. Choisis ton camp, camarade ! », je doute que l’on rende réellement service à l’ensemble des chrétiens en France qui se soucient du bien commun et de leur pays. Je me réjouie que le débat et la réflexion s'avivent, mais tous les chemins ne mènent pas à Rome, surtout si on s'écharpe entre temps.


Vous me direz alors: que proposes-tu en échange ? La question identitaire est en effet forte, elle mérite un réel effort. Quand je lis les proclamations agressives et très sûres d'elles-mêmes de certains jeunes prêtres qui se prèsentent tel des papes du catholicisme éternel, il est difficile de laisser faire. Mais au risque de paraître peu exotique, je pense qu'il nous faut retourner au document publié en octobre 2016 par le conseil permanent de la Conférence des Evêques: "Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique". Ce document riche et équilibré, et qui fait autorité puisqu'il vient des évêques, reçut des critiques très positives lors de sa publication. Il serait dommage que nos guerres de tranchées nous poussent à l'enterrer ! Même si je me réjouis que des acteurs comme des média catholiques ou des auteurs individuels s'engagent à stimuler le débat et l'engagement politique authentiquement chrétien, je crois important de ne pas réduire trop vite la diversité des contributions et des forces en présence. Rester en dialogue avec ce que les évêques nous disent devrait aider à avancer. Les élections qui viennent le méritent.

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L'Homme Nouveau
"Tentation identitaire et tentation dévote" Par Thibaud Collin

Tentation identitaire et tentation dévote

À lire le pamphlet d’Erwan Le Morhedec (Identitaire, le mauvais génie du christianisme, Éd. du Cerf, 176 p., 14 e), on le croirait davantage procureur tant le ton est au réquisitoire. Le lecteur le sent indigné et en colère ; à moins que cela ne soit un mélange de peur et de honte. Passons sur les erreurs factuelles (le « spécialiste de Clovis » que serait « Henri Rouche », ou encore le général Cambronne renommé Camerone !) et les approximations et les contresens, malheureusement habituels dans ce genre littéraire, sur le paganisme de Maurras ou encore son « politique d’abord ».

Erwan Le Morhedec s’interroge : « Quel ressort peut inciter quelqu’un qui ne pratique ni régulièrement ni même occasionnellement à s’affirmer catholique quand on ne le retrouve qu’aux Rameaux pour le renouvellement de son buis ? ». Notre blogueur, qui manifestement a accès au for interne de certains de ses compatriotes, condamne ce qui lui apparaît être une instrumentalisation malhonnête de la foi chrétienne. Et il considère qu’il est de son devoir, d’une part, de dénoncer les fidèles qui acceptent avec complaisance, voire machiavélisme, cette réduction de la foi et, d’autre part, de mettre en garde les autres, naïfs, qui risqueraient de se faire manipuler par les premiers. Cela ne l’empêche pas de prêcher dans son dernier chapitre sur la nécessaire ouverture à tous et de faire l’éloge de la désormais célèbre posture de l’« Église en sortie » qui n’a pas à être une « douane ». Comprenne qui pourra.

Cet essai est-il donc à négliger ? Non, et pour deux raisons. Tout d’abord, parce qu’il pointe un réel problème, à savoir le danger d’une reprise non-critique du vocabulaire postmoderne de l’identité et donc de ses présupposés erronés ; et parce qu’il illustre à merveille une tentation inverse, que l’on peut nommer « dévote ». En critiquant à juste titre certains dangers de l’attitude identitaire, il néglige les causes ayant conduit à celle-ci et ce qu’elles manifestent en creux : la nécessaire prise en compte par la vie chrétienne de ces deux réalités naturelles que sont la famille et la nation. Il est donc à craindre que ce surnaturalisme ne fasse que renforcer le naturalisme qu’il critique. Or le défi central nous semble être d’articuler, dans le contexte actuel, effectivement très tendu, nature et grâce, foi et raison, selon le principe de Chalcédoine sur les deux natures du Christ « unies sans séparation ni confusion ».

Épidémie de phobies

Erwan Le Morhedec a raison de pointer « le caractère profondément mimétique de la dynamique identitaire ». La politique de la reconnaissance (Charles Taylor, Multiculturalisme. Différence et démocratie, Flammarion, coll. « Champs-Essai », 160 p., 8,20 €), importée d’Amérique du Nord, a transformé, dans les dernières décennies, les rapports que les citoyens entretien­nent avec la chose commune. Dans ce nouveau régime mental, comme l’ont bien montré Marcel Gauchet (La Religion dans la démocratie, notamment p. 141-151, Gallimard, coll. « Folio Essais », 2002, 192 p., 5,90 €) et Pierre Manent, le discours de l’identité tend à réduire les croyances et les styles de vie à des critères de différenciation, percevant l’espace public comme vecteur de revendications propres. D’où l’actuelle épidémie de « phobies » (concurrence victimaire), qui n’est que l’envers de cette multiplication des identités, toute critique étant immédiatement vécue comme une discrimination. Comme le dit Pierre Manent « le langage de l’identité rend l’homme en quelque sorte propriétaire de son humanité. De ma propriété, je fais ce que je veux, et de cet usage je n’ai pas à rendre compte. Quand je suis sur ma propriété, on n’a pas à me demander mes raisons ». (Albert Jacquard, Pierre Manent, Alain Renaut, Une éducation sans autorité, ni sanction ?, p. 29, Grasset, 2003, 96 p., 9,90 €) Ainsi ce qui est le plus commun, mon humanité, ses capacités et ses aspirations, devient ce qui est le plus privé. En reprenant sans discernement cette posture, certains catholiques risquent de valider à leur insu cette fragmentation du commun, que ce soit le bien commun de la société ou la vérité à laquelle aspire tout être humain.

Des présupposés partiels


Cependant la mise en évidence de ces limites voire de ces dangers repose sur des présupposés eux-mêmes partiels et insuffisants. Erwan Le Morherec ne prend pas assez en compte le contexte historique dans lequel s’est développé le phénomène qu’il critique. La brutalisation du mariage par la loi Taubira a été l’occasion d’une prise de conscience par nombre de nos compatriotes de la pertinence du discours de l’Église sur l’ordre naturel familial ; et les attentats islamistes et la désastreuse « politique migratoire » de l’Union européenne d’une prise de conscience renouvelée de la réalité nationale, dans sa dimension culturelle, et donc religieuse. À la suite des pontificats de saint Jean-Paul II et de Benoît XVI, les catholiques français disposent d’un riche enseignement sur lequel ils se sont appuyés pour promouvoir le bien commun avec d’autres compatriotes, « catholiques zombies » et néo-païens fraîchement convertis (ou pas). Le fait qu’il y ait eu des maladresses légitime-t-il une suspicion de type complotiste condamnant un soi-disant entrisme animé de noirs desseins ? Surtout si une telle critique réitère ce qui justement alimente le ressentiment de certains.

Ainsi quand notre auteur déclare « qu’un pays en lui-même puisse être chrétien paraît aussi faux d’un point de vue spirituel que culturel », il annule par là des pans entiers de la réflexion de Jean-Paul II sur les patries, leur âme et le dessein divin sur elles ; et avant lui tous les papes qui ont voulu finement sortir les catholiques du nationalisme réducteur. Ou encore lorsqu’il reprend sans aucun recul critique la vulgate « droitdelhommisme » ou les poncifs habituels sur l’Église « constantinienne » et la royauté sociale de Jésus-Christ. Ce surnaturalisme n’est que le pendant du naturalisme, réel ou imaginaire, qu’il condamne. Souhaitons donc que les catholiques français ne succombent pas à la tentation dévote que Péguy a si admirablement caractérisée : « Parce qu’ils n’ont pas la force (et la grâce) d’être de la nature ils croient qu’ils sont de la grâce. Parce qu’ils n’ont pas le courage temporel ils croient qu’ils sont entrés dans la pénétration de l’éternel. Parce qu’ils n’ont pas le courage d’être du monde ils croient qu’ils sont de Dieu. » (Note conjointe sur la philosophie de Monsieur Descartes et la philosophie cartésienne, 1914).

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"La Tentation Identitaire" (leblogdemichel2) [*]
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