samedi 5 juillet 2014

"La folie des biotechnologies" (Pierre-Olivier Arduin)







L’impératif technicien qui arraisonne les êtres vivants et jusqu’à la vie humaine elle-même n’est-il pas aujourd’hui l’un des principaux facteurs de développement de la culture de mort et de la dévastation de la nature, objet d’une conquête sans freins ? N’est-il pas urgent d’entraver la menace d’une technoscience appréhendée par des chercheurs, des ingénieurs, des politiciens ou des économistes comme un pouvoir illimité sur le vivant ? Les nouvelles biotechnologies ne témoignent-elles pas de la prétention prométhéenne du progrès lui-même dans le champ de la médecine ou de l’environnement ? Clonage embryonnaire dont les récents succès américains laissent présager de nouvelles transgressions (Nature, 28 avril 2014), procréations artificielles en tout genre telles la technique de fécondation in vitro à trois parents ou multiplex parenting que le gouvernement britannique s’apprête à autoriser, contrôle qualité et tri eugéniste des embryons et enfants à naître par décryptage du génome… autant d’applications biologiques stupéfiantes qui montrent à l’envi que les avancées technologiques seraient intrinsèquement dangereuses. Dans ce contexte, la réprobation d’un pouvoir technoscientifique qui semble s’auto-accroître sous l’effet d’une force interne irrésistible et indépendante des décisions humaines n’est-elle pas légitime ?

Force est de constater qu’en la matière, le discernement moral du Magistère catholique est beaucoup plus nuancé et complexe. Dans la sixième partie de Caritas in veritate (29 juin 2009) qu’il consacre entièrement à une réflexion sur le statut de la technique dans nos sociétés, Benoît XVI rappelle en exergue que « la technique – il est bon de le souligner – est une réalité profondément humaine, liée à la liberté de l’homme. Elle exprime et affirme avec force la maîtrise de l’esprit sur la matière, […] répond à la vocation même du travail humain. La technique s’inscrit dans la mission de cultiver et garder la terre que Dieu a confiée à l’homme » (n. 69). La doctrine sociale de l’Église ne craint pas d’affirmer que la vision chrétienne de la création comporte un jugement positif sur la légitimité des interventions de l’homme sur la nature, y compris sur les êtres vivants. La biosphère n’est pas une réalité divine intouchable et sacrée mais un don offert par le Créateur à l’homme et confié à son intelligence : « Voilà pourquoi l’homme n’accomplit pas un acte illicite quand, respectant l’ordre, la beauté et l’utilité des êtres vivants et leur fonction dans un écosystème, il intervient en modifiant certaines de leurs caractéristiques et propriétés » (Compendium de la DES, n. 473). Prenons un exemple. L’Église n’est pas opposée par principe à ce que l’on qualifie parfois improprement de « manipulations génétiques ». L’instruction doctrinale Dignitas personae (8 septembre 2008) approuvée par Benoît XVI affirme au contraire que les techniques d’ingénierie génétique dans un but thérapeutique (par intégration dans le patrimoine génétique d’une personne d’un gène fonctionnel via un virus vecteur) sont moralement licites chez l’homme lorsqu’elles visent à corriger des défauts en intervenant directement dans les cellules de la personne elle-même (n. 25 et 26). De même dans le règne végétal, les études sur les organismes génétiquement modifiés n’ont jusqu’à présent pas fait l’objet d’un rejet définitif par le Magistère. Le Compendium de la doctrine sociale de l’Église s’est contenté de poser des objectifs généraux prudentiels clairs en matière d’emploi de nouvelles biotechnologies (dont font partie les OGM) : s’abstenir d’agir tant qu’existe la possibilité d’un impact imprévisible sur l’environnement tout en continuant à évaluer les potentialités, les avantages et les risques liés à leur utilisation, et donc fuir les enthousiasmes faciles ou les alarmismes injustifiés (n. 474-480).

Le progrès technologique n’est pas responsable en soi du pouvoir démiurgique que s’arroge l’homme sur la nature et sur sa propre vie qu’il réduit toujours plus à un simple matériau ; c’est plutôt l’atrophie de la réflexion éthique et l’absence de progrès moral correspondant qui nous a conduits à cette fuite en avant transgressive. La principale cause des dérives biotechniques contemporaines est à rechercher avant tout dans une fermeture idéologique à la transcendance et le refus foncier de l’homme de dépendre de Dieu. Le respect pour la création et le respect pour la vie et la dignité humaines ne pourront être que le fruit d’une conversion et d’une croissance spirituelle et morale des hommes qui doivent à nouveau reconnaître en Dieu leur Créateur. Face à cette raison close dans l’immanence technologique, une raison sans la foi condamnée à se perdre dans l’illusion de sa toute-puissance, Benoît XVI a rappelé que la science elle-même avait besoin de chrétiens qui ont les mains tendues vers Dieu. Aussi est-ce un appel ardent que l’Église lance à « de nombreux chrétiens afin qu’ils se dédient à la promotion de la biomédecine pour témoigner de leur foi » (Dignitas personae, n. 3) et qu’ils sachent « mettre leurs énergies et leurs capacités en tant que scientifiques au service d’une recherche passionnée, guidée par une conscience limpide » (Compendium de la DES, n. 477). Pour réorienter les biotechnologies vers leur véritable finalité – servir la vie et la dignité de chaque être humain –, ce sont de nouveaux Albert le Grand et de nouveaux professeurs Lejeune dont nous avons besoin.



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"Alimentation et hydratation artificielle" (Site de l' Eglise Catholique)


Logo site Eglise catholique en France




« Le fait de ne pas entreprendre (ou de ne pas maintenir), pour un malade déterminé, tel ou tel traitement médical, ne dispense pas du devoir de continuer à prendre soin de lui. Juifs et catholiques, nous jugeons qu’il est de la plus haute importance de chercher le moyen et la manière les plus adéquats d’alimenter le malade, en privilégiant dans toute la mesure du possible la voie naturelle, et en ne recourant à des voies artificielles qu’en cas de nécessité. Il apparaît clairement, dans nos traditions respectives, que l’apport d’eau et de nutriments destinés à entretenir la vie répond à un besoin élémentaire du malade. L’alimentation et l’hydratation par la voie naturelle doivent donc toujours être maintenues aussi longtemps que possible. En cas de véritable impossibilité, ou de risques de « fausse route » mettant en danger la vie du malade, il convient de recourir à une voie artificielle. Seules des raisons graves dûment reconnues (non assimilation des nutriments par l’organisme, souffrance disproportionnée entraînée par l’apport de ceux-ci, mise en danger de la vie du malade du fait de risques d’infections ou de régurgitation) peuvent conduire dans certains cas à limiter voire suspendre l’apport de nutriments. Une telle limitation ou abstention ne doit jamais devenir un moyen d’abréger la vie. »

« Il peut arriver qu’un malade refuse alors toute intervention sur son corps, à l’exception des « soins de confort ». Les soignants ne pourront que s’incliner, après avoir épuisé les ressources du dialogue. Dans les autres cas, il conviendra de maintenir les soins courants, et notamment de chercher la manière la plus adéquate d’alimenter le malade, ou, au moins, de lui apporter des éléments nutritifs. Agir autrement témoignerait d’un désintérêt à l’égard du malade ou même d’un véritable abandon. »


« Accepter la mort, maintenir les soins auprès du malade », déclaration de Mgr Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, président de la Conférence des évêques de France, 20 septembre 2004


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jeudi 3 juillet 2014

"Jeunesse Lumière à 30 ans" JL30 avec le Père Daniel Ange





VIDEOS de l' inter JL30

Les JT de JL30


"coup de gueule et coup de chapeau du Père DanielAnge "

Dominique Humbrecht : " À défaut d'avoir précédé, nous (L'Église de France) 
    pouvons encore suivre. Nous sommes acculés à l'exemplarité culturelle."

"Cathos et rebelles" ( via Le Figaro 18 Avril 2014)

"Les Veilleurs" (20 Avril 2013)

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Interview du Père Daniel Ange sur Radio Notre Dame:


Les Veilleurs (Avril 2013)






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Cardinal André XXIII - Extrait " Vision actuelle sur la Laïcité (KTO) "
( Quelle société voulons nous ? (Cardinal André XXIII ) - Partie I)
( Quelle société voulons nous ? (Cardinal André XXIII ) - Partie II)
( Quelle société voulons nous ? (Cardinal André XXIII ) - Partie III)
( Quelle société voulons nous ? (Cardinal André XXIII ) - Partie IV)

"La révolte des masses"  - d' Ortega Y Gasset
Adieu Benoît XVI - Livre d' Or (ici
Dans les combats, "Mes Armes"  - faisons les nôtres ... (Ste Thérèse de l' enfant Jésus)
"DIVINI ILLIUS MAGISTRI"  LETTRE ENCYCLIQUE  DE SA SAINTETÉ
LE PAPE PIE XI  SUR L'ÉDUCATION CHRÉTIENNE DE LA JEUNESSE
                                            (Observatoire Sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon)
"Notre République" par Charles Vaugirard
                    oriente elle vers le bien ?
                    Extrait de l' Evangile de la Vie (Evangelium vitae)




dimanche 29 juin 2014

Euthanasie: "Le changement c'est maintenant" (Emmanuel Hirsch)


Plus digne la vie

Emmanuel Hirsch

Professeur d’éthique médicale, université Paris Sud



Deux parlementaires ont désormais pour mission de proposer avant décembre 2014 un texte de loi visant à « assurer le développement de la médecine palliative, mieux organiser le recueil et la prise en compte des directives anticipées, définir les conditions et les circonstances précises dans lesquelles l’apaisement des souffrances peut conduire à abréger la vie dans le respect de l’autonomie de la personne ».

Si, de manière désormais évidente, les positions se sont précisées ces derniers mois pour convenir de la nécessité d’avancées et surtout d’encore plus de justesse et d’attention portée à la personne malade dans le processus décisionnel, c’est tout d’abord parce que la réflexion désormais confiée aux politiques n’a plus été considérée comme relevant de la seule compétence des spécialistes. Notre société, dans la diversité de ses composantes, se l’est appropriée, soulevant avec lucidité et courage des questions qui s’imposent à tous. Cette exigence ne doit donc pas être déçue par des considérations essentiellement idéologiques, voire partisanes. Il convient, avant toute autre considération, d’affirmer sans plus d’ambiguïté les principes à préserver et les aspirations à respecter, de renoncer aux positions extrêmes, aux revendications incantatoires ou aux postures indécentes. Notre représentation nationale saura, je l’espère, comprendre ce à quoi aspire notre société : elle s’est dite rétive à toute forme de systématisme, à la médicalisation outrancière de la fin de vie, à la transposition d’un modèle unique de pensée qui anéantirait l’impératif du discernement et la responsabilité d’une prise de décision assumée ensemble. La tentation est évidente de vouloir, une fois encore, confisquer l’expression de cette intelligence collective sollicitée par François Hollande le 17 juillet 2012 : l’expression d’une parole attentive au bien commun, insoumise aux simplifications, responsable et solidaire comme il convient de l’être lorsque nos devoirs d’humanité en appellent aux plus hautes valeurs de la démocratie.

Un constat s’impose toutefois aujourd’hui, lourd de conséquences et de menaces diffuses. Lancée avec prudence et humanité par le président de la République en juillet 2012 dans une structure dédiée aux soins palliatifs à Rueil-Malmaison, la concertation nationale sur la fin de vie s’est achevée le 25 juin à Pau, dans l’enceinte d’une cour d’assises, sous les ovations du public. En son âme et conscience, un jury populaire a en effet estimé qu’un médecin était fondé à décider, solitairement et en recourant à des méthodes pourtant contraires aux bonnes pratiques professionnelles, de l’euthanasie de sept personnes. L’exception d’euthanasie proposée ces derniers mois tant par le Conseil national de l’ordre des médecins « par devoir d’humanité » sous la forme d’une « sédation terminale » (8 février 2013), que par le jury citoyen constitué par le Comité consultatif national d’éthique (le 16 décembre 2013), semble avoir pris le pas sur les principes érigés par la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie. À l’affut d’une opportunité qui donne enfin libre cours à la volonté d’en finir avec une loi selon eux trop restrictive ou liberticide pour avoir leur faveur, des responsables politiques, y compris membres du gouvernement, ont proclamé sur le champ que « le changement c’est maintenant ». Ainsi, renonçant désormais à toute « obstination déraisonnable », prétextant un consensus de façade qui interroge et inquiète, nous voilà témoins compassionnels de l’agonie d’une loi pourtant votée à l’unanimité en 2005.

Aujourd’hui il n’est plus temps de procéder à la révision de la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, de déplorer la défaite d’une approche en justesse et en humanité saccagée pied à pied au nom d’une conception individualiste et dévoyée du principe d’autonomie. Mercredi, à Pau, le verdict d’un médecin acquitté pour avoir anticipé la pratique systématisée d’euthanasies dites d’exception constitue le dernier acte d’une démarche pourtant profondément justifiée : en dépit des affirmations les plus contestables à cet égard, cette loi a progressivement transformé la culture soignante, contribuant à cette nécessaire et délicate pédagogie de la responsabilité partagée. Elle a démontré qu’au plus près des réalités humaines souvent douloureuses vécues sur le terrain du soin, la phase terminale d’une existence ne saurait se satisfaire seulement de procédures aussi minutieuses et méthodiques soient-elles. Il y faut infiniment de respect, de prudence, d’inquiétude et de discernement. Il serait vain de penser, en détaillant avec minutie des dispositifs acceptables et applicables, que la gestion administrative de la fin de vie « jusqu’à ce que mort s’ensuive » permettra d’éviter tout dilemme et contribuera à la sérénité. Qu’en est-il en pratique du modèle de dépénalisation de l’euthanasie exhibé comme la référence dont la France devrait s’inspirer par esprit de modernité ?

Il semble évident que la réflexion présente ne saurait se limiter à l’exploration des modalités de limitation et d’arrêt des traitements actifs, à la sémantique des sédations en phase terminale ou euthanasiques, au recours ou non au suicide médicalement assisté, à la banalisation de la rédaction de directives anticipées opposables et renforcées par la désignation d’une personne de confiance. La « sédation terminale » de la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, réfute les quelques repères posés hier par le législateur comme des modes d’encadrement fiables. Ce serait du reste se satisfaire de manière illusoire de dispositions dont la pertinence tient, avant toute autre considération, à la qualité d’un environnement humain, social et médical susceptible d’anticiper et d’accompagner, avec mesure et discernement, une décision souvent complexe et incertaine. En tenant compte des valeurs, des préférences et des attachements propres à la personne. Ce temps d’élaboration compris comme une approche favorable à une relation de confiance aboutit pas à pas est indispensable à l’émergence d’une position partagée dont on sait toutefois d’expérience qu’elle peut évoluer à tout moment.

N’évitons pas, dans la précipitation d’une pulsion compassionnelle ou d’un recours forcené à un consensus bien inconsistant face aux détresses humaines d’une vie parfois saccagée par la maladie incurable ou le handicap sévère, de nous soumettre à l’examen scrupuleux et prudent de la complexité des circonstances. Car, dans le contexte actuel, rien n’indique que notre démocratie gagnerait à renoncer, par dévoiement du principe de solidarité, confort intellectuel, esprit partisan ou accommodements suspects, aux renoncements d’une loi ou d’une jurisprudence d’exception.

Il ne saurait donc être aujourd’hui envisageable d’engager ce processus législatif portant sur la fin de vie, sans avoir le courage d’affronter, sans amalgame ou réductionnisme, ce long temps de la maladie chronique ou du handicap lourd qui ne peut être assimilé d’emblée à la phase ultime d’une existence. Sans quoi, une forme dévoyée du principe de précaution pourrait être appliquée, sans plus de discernement, aux personnes dont il serait estimé, a priori et selon des critères induits par la loi, que leur réanimation, voire leur survie, n’est pas compatible avec une vie digne d’être vécue. S’il est possible d’affirmer, comme le prétendent certains aujourd’hui, que certaines existences ne sont plus des vies (voire plus dignes d’êtres vécues), cela imposerait pour le moins qu’il en soit débattu publiquement, et que l’on interroge les conséquences de tels argument ou de tels choix du points de vue de l’inconditionnel respect des droits de l’homme. On se saurait admettre plus longtemps les dérives pernicieuses de controverses délétères ou de sentences équivoques, même s’il devient désormais inconvenant d’en dénoncer à contre courant les relents de barbarie.

Qu’en sera-t-il, demain, de la liberté reconnue à la personne, avec ses proches, de poursuivre, respectée et accessible à nos solidarités, son parcours dans la vie, y compris plus vulnérable que d’autres, parfois même affectée dans ses capacités cognitives voire totalement dépendante ? N’est-elle pas digne, de notre part, d’une considération et d’un soutien d’autant plus forts qu’elle n’est plus à même de faire valoir elle-même ses droits. Plus grave encore, lorsque certains, parmi nous, ont donné, sous les acclamations du public et en se complaisant d’un verdict de mort, le signal politique d’un « changement maintenant » dont on peut constater dès à présent les premières conséquences.


source: Plus digne la Vie

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PUBLICATION « Fin de vie : le choix de l’euthanasie ? » (Emmanuel Hirsch)

« Faut-il, peut-on aller plus loin dans les cas exceptionnels où l’abstention thérapeutique ne suffit pas à soulager des patients aux prises avec une douleur irréversible ? » François Hollande, président de la République, le 17 juillet 2012
Après moult débats très médiatisés, le parlement va décider de la dépénalisation possible de l’assistance médicalisée au suicide ou de l’euthanasie. Il devra répondre à la question du chef d’État au comité consultatif national d’éthique : « Selon quelles modalités et conditions strictes permettre à un malade conscient et autonome, atteint d’une maladie grave et incurable, d’être accompagné et assisté dans sa volonté de mettre lui-même un terme à sa vie ? » Ce livre examine dans quelles conditions le « droit de mourir dans la dignité » constituera, au-delà des lois, une mutation sociale aux conséquences peu ou mal évoquées. Ni considérations générales ni point de vue définitif, il donne à comprendre que des circonstances toujours exceptionnelles, personnelles et ultimes, ne sauraient justifier le recours à ce qui pourrait être considéré demain comme une loi d’exception. Prudence et discernement s’imposent donc « entre immobilisme et changement » comme exercice d’une responsabilité politique fidèle aux valeurs de la démocratie. Reprenant les temps forts de la concertation nationale sur la fin de vie, cet ouvrage en est aussi l’une des contributions.

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Filiation : vers des "PMA de convenance" ? (Aude Mirkovic)
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                                   (ACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE)
Mariagegay - SAISINE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
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       ... rien ne bouge, pas une virgule." ! via Koztoujours
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